Genèse
3 :16—Comment Ève fut-elle punie ?
Problème : Le sens de la
seconde partie du verset 16, « . . .et tes désir se porteront vers ton
mari, mais il dominera sur toi» concernant la punition de la femme, de nos
jours, est de mauvaise aloi. Ceci, à
cause de l’interprétation féministe qui dénie presque l’importance du péché
originelle, et surtout par le fait que l’homme a abuser de cette interprétation
afin d’augmenter les souffrances et la subjection de la femme.
Dénouement : Le texte tourne autour de
ces deux phrases « désir » et « dominera sur toi.» Beaucoup d’encre à passer sous le pont, mais
avec autant de persécution, de malice, et voir, en réaction, le mouvement
féministe. Le terme te#ûqâh «désir, »
« envie » apparaît deux autrefois dans l’Ancien Testament (Gen
4 :7 ; Cantiques 7 :10) et signifie une inclination ou une forte
envie dirigé vers quelque chose. Et par
conséquent désigne le plus haut désir pour la chose désiré. Par conséquent, la punition signifierait que
bien qu’opprimée par l’homme et sous la grande douleur occasionnée par
l’enfantement, la femme ne pourra se défaire, comme part du châtiment, de
l’intense désire pour son mari.
Les exégètes sont très
divisés, cependant, quant à savoir si ce « désir » fait partie du
châtiment même. Ceci à cause, sans
doute, de la traduction de la Septante (LXX) qui au lieu de te#ûqâh a plutôt te#ûbâh (Grec, apostrophê) «route. » Le terme de la LXX se réfère l’action de
rebrousser chemin (Deut 22 :1), ou de ramener quelqu’un (Ezek 16 :53)
ou même transgression (Jer 5 :6).
Dans ce sens, te#ûbâk signifierai
«tes inclinations» au lieu de l’Hébreu « tes fortes
envies. »
Nonobstant la version de la
LXX qui ne doit pas être exagéré, Car, le Pentateuque Samaritain supporte bien
le texte Massorétique (TM).Il semble acceptable de conclure que les
inclinations de la femme pour son mari envers et contre toutes choses est là
pour alléger la souffrance de la féminité et, malgré la souffrance, amener la
femme plus près de l’homme. Le texte ne parle pas concupiscence mais que
la femme se reposerait d’avantage sur son homme avant de se reporter sur Dieu.
Quant au verbe m0#al « régner,» « dominer, » il signifie
dans ce contexte, que l’homme devient le point de repère de la femme en ce
qu’ayant le pouvoir sur elle, il est comme son maître. Plusieurs exégètes, rejettent cette
interprétation et même nient que la loi dont l’apôtre Paul mentionne dans 1 Cor
14 :34 : « Que les femmes se taisent dans les assemblées, car il
ne leur est pas permis d’y parler ; mais qu’elles soient soumises, selon
que le dit aussi la loi » n’est pas connectée à Gen 3 :16 et que Paul
est vu comme s’appuyant sur le Talmud et la Mishah. Or
cependant, le verset qui est alludé dans la Mishnah est 1 Cor 14 :35
en m. sotah 3.5. , mais pas
le verset 34. La femme en brisant la
relation entre l’homme et la femme par le péché, au lieu d’être une
« aide », elle fut le « tombeur » de l’homme. Par conséquent, le contexte mène à comprendre
qu’elle a perdu son statut d’égal tel que crée par Dieu. Son statut deviens, dans le contexte de la
chute, la soumission à son mari ; car elle fut la première à être séduite
(1 Tim 2 :14 ; 2 Cor 11 :3).
Mais contrairement, au irréligieux, le christianisme met la femme au
même pied d’égalité grâce à l’évangile de Jésus Christ (Gal 3 :28) ;
mais ceci n’exclue pas sa soumission que ce soit dans le foyer et dans le
leadership de l’église de Dieu. Ils sont
néanmoins partenaire dans la recherche de la joie, la paix et dans le service
de Dieu.
Madame white est d’accord
avec cette ligne d’interprétation lorsqu’elle dit, « Le
refus de la part de la femme de suivre le plan de Dieu lors de sa création,
l’effort qu’elle fait pour occuper des places importantes pour lesquelles elle
n’est pas qualifiée, laissent vacantes celles qui leur sont destinées. En
sortant de sa sphère, la femme perd sa vraie dignité et sa vraie noblesse.
Lorsque Dieu créa Eve, il voulut qu’elle ne fût ni
inférieure ni supérieure à l’homme, mais en tous points son égale. Le couple
saint ne devait pas avoir d’intérêts en dehors de l’un ou l’autre de ses
composants ; cependant, chacun avait sa personnalité en pensées et en
actes. Toutefois après le péché d’Eve, le Seigneur
lui dit qu’Adam dominerait sur elle, parce qu’elle avait été la première à
pécher. Elle devait être soumise à son mari :
cela faisait partie de la malédiction. Dans bien des cas, cette malédiction a
rendu particulièrement lourd le lot de la femme et a fait de sa vie un fardeau.
L’homme a abusé de la supériorité que Dieu lui avait donnée en exerçant un
pouvoir arbitraire à bien des égards. L’infinie sagesse a tracé le plan de la
rédemption qui offre à notre race une seconde occasion en l’éprouvant d’une
manière différente. (Témoignage pour l’Eglise,
vol. 1: 473).
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