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Affichage des articles du mai, 2011

Puis Dieu dit: Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance

Difficulté : Que signifie : «  Puis Dieu dit: Faisons l'homme à notre image ( tselem ), selon notre ressemblance ( damût ).» Dénouement : Le terme tselem apparaît dix-sept fois dans l’AT : (1) cinq fois, il est employé pour l’image de Dieu (Gen 1 :26,27 ; 5 :3 ; 9 :1,6), (2) dix fois il représente une image physique (Nomb 33 :52 ; 1 Sam 6 :5,11 ; 2 Rois 11 :18 etc.), et (3) compare l’existence humaine à une ombre ou une peinture murale (Ps 39 :7 ; Ezek 16 :17).   Le terme damût , quant à lui, se réfère à la ressemblance abstraite de quelque chose (Gen 5 :1 ,3 ; 2 Rois 16 :10).   Les deux termes sont presque synonymes, mais accentuent des aspects différents : tselem indique une ressemblance physique, tandis que damût est plus profond, à savoir une similitude ou modèle.   Ce qui ressort de l’étude des mots est que la combinaison des deux termes accentue l’homme dans son totalité : forme externe ( tselem ) , personnalité   et caractère ( damût ).   Par ceci, nous devons compr

Genèse 1 :26 : « Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance» :» : Pluralité ou pluriel de majesté ?

Difficulté  : Le pluriel dans un dialogue interne à la divinité pose problème.  Le phénomène apparaît quatre fois dans l’Ancien Testament (AT) : Gen 1 :26 ; 3 :22 ; 11 :7 ; Isa 6 :8.  Le conseil de Sirmium (351 a.p. J.-C.) menaçait d’anathème et d’excommunication quiconque ne croirait pas que le Père parle avec son fils dans Gen 1 :26.  Aussi, le nom pluriel elohim (dieux) requiert un pronom pluriel « nous. »  Par conséquent, ce verset pourrait démontrer la pluralité, d’où la doctrine de la trinité qui pose d’énormes problèmes.  Dénouement : Il y a eu plusieurs solutions.  Certains proposent d’y voir une assemblée mythique divine, comme il en existe dans d’autres mythologies polythéistes ( enuma elish ), par exemple l’épic d’Atrahasis.   Philon d’Alexandrie et Ibn Ezra et bien d’autres pensaient que Dieu s’adressaient simplement aux éléments terrestres.  Jean Calvin, pensait que c’est un pluralis majestatis (pluriel de majesté) dans lequel Dieu dans son honneur divin ou comme un