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Articles

Affichage des articles du novembre, 2011

À qui la faute?

Genèse 3 :6 qui fut le premier à pêcher dans le Jardin ?   Difficulté : Le texte de Gen 3 :6 dit, qu’Eve prit du fruit interdit et en donna à son époux, « auprès d’elle » (LSG), qui était avec qu’elle » (TOB).   La femme et le mari était-il ensemble au moment de manger du fruit ?   Si cela était le cas, pourquoi était-il totalement passif ? Dénouement : Il était tous deux localisés dans le jardin où la tentation a eu lieu, mais il n’était pas devant l’arbre de la connaissance du bien et du mal, au milieu du jardin.   La femme et le serpent sont les sujets verbaux de la conversation dans les vv. 1-5 (esp. V. 3). Le verset 6 est encore plus clair, car il introduit des séquences verbales convertis : C’est Eve qui « vit » ( watt 1 re ) ), c’est elle qui prit ( wattiq 0x ) de son fruit et en mangea ( watt 3) kal ).     en donna ( wattitt 1 n gam-l e ) i #0 h) même à son mari avec elle et il en mangea ( wayy 3) kal ).   Ici la séquence peut signifier que les cinq verbes ont eu

Le serpent parlait-il au Jardin d'Eden?

Une gravure, d'Eve, d'Adam et du Serpent entaillée sur bois dans une chapelle à Worcester Genèse 3 : 1 « Le serpent . . . dit à la femme : Dieu a-t-il réellement dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ? »  Problème : Comment se fait-il que le serpent s’exprima par la parole, et pourquoi ne parle-t-il plus aujourd’hui ? Dénouement : Le terme `ärûm « rusé » avait d’abord deux connotations : (1) « astucieux, » « fourbe» ou « malin » (Gen 3 :1 ; Job 5 :12 ; 15 :5), et (2) plus tard il eut une connotation positive comme « prudent» et « simple » (Prov 13 :16 ; 14 :8,18 ; 22 :3 ; 27 :12) par apport à la prévention au mal.  La réponse est difficile à donner, mais le fait que le verbe utilisé en Genèse 3 :13 « . . .le serpent m’a séduite ( hiššî´aºnî ) et j’en ai mangé, » est à la forme causale ou (Heb., hiphil ) signifie que le serpent fut le médium par lequel Satan passa pour parler à Eve, à savoir le serpent fut l’instrument par lequel celui

Mort en différé

Genèse 2 :17 « le jour tu en mangeras, tu mourras » Difficulté : Pourquoi Adam et sa femme ne sont pas immédiatement morts après avoir mangé le fruit ? Dénouement : Au contraire, l’Eternel les chassa du milieu du jardin afin qu’ils ne vivent éternellement dans cet état de la connaissance « du bien et du mal » (Gen 3 :22).   Adam vécut 930 ans selon Genèse 5 :5.   Il semblerait que le mensonge de Satan dans Genèse 3 :4 : « vous ne mourrez point » est avéré.   Le problème réside dans la phrase kî beyôm )0 kolk 0 mimmenû môt t 0 mût « Parce que le jour où tu en mangeras, mourir, tu mourras» (Gen 2 :17), ici l’infinitif absolue accentuer l’affirmation de la condamnation à mort, et non de la peine elle-même.   Dans ce sens, l’assurance de la mortalité deviendra une réalité pour celui qui était appelé à vivre éternellement.   Et la mention de « le jour » ne se réfère pas à l’instantanéité de leur mort, mais à l’impact que l’action aura à partir de ce jour.   S’il est vrai que

Un test injuste?

Genèse 2 :16-17  Dieu s’est-il montré injuste envers l’homme par ce test ? Le S eigneur Dieu donna cet ordre à l’homme: Tu pourras manger de tous les arbres du jardin; 17 mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance de ce qui est bon ou mauvais, car le jour où tu en mangeras, tu mourras.  Difficulté: Plusieurs n’arrivent toujours pas à comprendre pourquoi le Seigneur a donné ce test à l’homme et à sa femme après les avoir placé dans le jardin d’Eden.  Cela devient même plus injuste, lorsque nous plaçons cela dans le contexte de la préscience divine ; à savoir, que Dieu devrait savoir qu’Adam aurait chuté ?  Quel était l’objectif de ce test ?  Pourquoi même avoir eu un test ? Dénouement : D’abord et surtout, il est important de savoir que l’homme fut créé après que Satan eut commis le péché au ciel (Esa 14 :11-18 ; Ezek 28 :11-19 ; Apoc 12 :7-12).   Le test faisait partie du nouvel ordre amené par la chute d’un ange crée parfait.  Adam et Eve, aussi furent crée

BIJOUX : QU’EN DIT LA BIBLE

Quelqu’un a observé que « Le port des parures (boucles d'oreilles, pendentifs, colliers, bracelets, etc...) est interdit. Mais alors, que dire des montres ou des barrettes pour cheveux ? Parce que (sauf erreur de ma part) ce sont des bijoux ! De même: porter un collier de perles ... Non; mais si on porte un vêtement sur lequel sont fixés des perles ... je n’ai pas encore ouï-dire que cela posait problème pourtant on y retrouve aussi des bijoux . » Les observations sont correctes.  Les boucles d’oreilles, pendentifs, colliers, et bracelets peuvent-ils ou doivent-ils être considérés au même titres que les montres, barrettes pour cheveux, manchettes des chemises ?  Avant de discuter du problème dans son acception biblique, il est bon d’avoir à l'esprit la différence fondamentale entre ces catégories. Leurs différences fondamentales reposent sur la différence entre l’accessoire et l’utile.  Les pendentifs, colliers, et bracelets ont un rôle de béatification tandis que les