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Un test injuste?


Genèse 2 :16-17  Dieu s’est-il montré injuste envers l’homme par ce test ?
Le Seigneur Dieu donna cet ordre à l’homme: Tu pourras manger de tous les arbres du jardin; 17mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance de ce qui est bon ou mauvais, car le jour où tu en mangeras, tu mourras.
Difficulté: Plusieurs n’arrivent toujours pas à comprendre pourquoi le Seigneur a donné ce test à l’homme et à sa femme après les avoir placé dans le jardin d’Eden.  Cela devient même plus injuste, lorsque nous plaçons cela dans le contexte de la préscience divine ; à savoir, que Dieu devrait savoir qu’Adam aurait chuté ?  Quel était l’objectif de ce test ?  Pourquoi même avoir eu un test ?

Dénouement: D’abord et surtout, il est important de savoir que l’homme fut créé après que Satan eut commis le péché au ciel (Esa 14 :11-18 ; Ezek 28 :11-19 ; Apoc 12 :7-12).   Le test faisait partie du nouvel ordre amené par la chute d’un ange crée parfait.  Adam et Eve, aussi furent crée parfait par l’activité divine, et par conséquent, étaient liés et soumis à l’obéissance à leur créateur.  Ils avaient la liberté de manger de tous les bons fruits du jardin, et de cultiver et prendre soin du jardin, mais la restriction rappelait seulement leur limite tel qu’ordonné par l’Eternel.  C’était simplement un test de fidélité à leur créateur et bienfaiteur. 
Un agent moral, se reconnait aussi dans l’habileté de choisir entre des alternatives.  Ici dans le cas de la Genèse, l’obéissance signifiait la vie éternelle, tandis la désobéissance amenait la malédiction et la mort (Gen 2 :17b).  Ce commandement n’était pas au-dessus de la force du premier couple ni hors de leur porté (cf. Deut 30 :11,15 ; 1 Cor 10 :13).  Cette désobéissance était simplement une violation de l’expression divine au premier couple.  Le commandement servait à démontrer l’allégeance qu’Adam et Eve avaient pour leur créateur.  
Et le fait qu’il y avait deux possibilités démontre que le premier couple aurait pu choisir l’obéissance, à savoir, la vie éternelle: "Vois, je mets aujourd'hui devant toi la vie et le bien, la mort et le mal" (Deut 30:15).  La préscience divine, ne viole pas la liberté individuelle de choisir, il ne peut lui-même se renier dans cela, sinon, l’homme ne serait pas réellement libre en tant qu’être moral.  Le premier couple manqua une grande opportunité de grandir dans la foi et à l’obéissance à leur créateur.

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