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MATURITÉ OU SCHIZOPHRENIE EN 1 CORINTHIENS 14 (cf. v. 20)

 
Pour ce qui concerne les dons spirituels (« Au sujet des phénomènes spirituels » [Bible Jérusalem], mieux encore, la phrase Peri de tôn pneumatikôn devrais être traduit : « pour ce qui se rattache/rapporte aux choses spirituels en 12:1 et 14:1), je ne veux pas, frères, que vous soyez dans l'ignorance. . . .à un autre, le don d'opérer des miracles ; à un autre, la prophétie ; à un autre, le discernement des esprits; à un autre, la diversité des langues; à un autre, l'interprétation des langues. . .  Et Dieu a établi dans l'Église premièrement des apôtres, secondement des prophètes, troisièmement des docteurs, ensuite ceux qui ont le don des miracles, puis ceux qui ont le don de guérir, de secourir, de gouverner, de parler diverses langues . . . Tous ont-ils le don des miracles ? Tous ont -ils le don des guérisons ? Tous parlent-ils en langues ? Tous interprètent-ils ? (1 Cor 12:1,10,28,30, NEG).



Introduction

            Il faut certaines clarifications avant de s'embarquer dans l'étude de ce passage, ô combien difficile.  Que le Seigneur nous guide premièrement.  Ayant déjà signifié au début que le terme "dons spirituels" ne se trouve pas dans 1 Cor 12:1, et 14:1, un autre phénomène doit être résolu.  Que signifie pneumati, "en esprit" (NEG, LSG, Jérusalem) ? ou encore de façon plus abstraite, "sous l'inspiration" (TOB)?  Tout d'abord notons que le nom pneuma est au datif singulier neutre ; le datif est le cas de l'instrumentalité (BB, 162 §3a).
            Lorsqu'il n'y a pas de sujet, l'agent peut être exprimé par upo + Génitif (agent ultime) ou dia + génitif (agent intermédiaire).  Par exemple, dans Matt 1:22, il est dit que "Tout cela arriva afin que s'accomplisse ce que le Seigneur avait annoncé par le prophète:" (touto de holon gegonen hina plêrôthê to rhêthen hupo kuriou dia tou prophêtou legontos:).  Mais le datif comme agent connecté avec pneumati est incertain parce qu'il manque dans la plupart des cas un verbe au passif.  Par conséquent, en 1 Cor 14:2 nous avons un datif de moyen par lequel la personne agit pour prier (cf. Rom 8:13m Gal 3:3; 5:5,18,25; Eph 1:13; 1 Pet 3:18 voir BB, 165-67).
            Dans le chapitre 14 plusieurs pourtant prennent le terme pneuma « esprit » comme signifiant le Saint Esprit par lequel la personne parla à Dieu.  Mais cependant, l'opposition faite au v. 15 entre pneuma et nous « compréhension »: « Que faire donc ? Je prierai par l'esprit, mais je prierai aussi avec l’intelligence ; je chanterai par l'esprit, mais je chanterai aussi avec l'intelligence. (ti oun estin; proseuxomai tô pneumati, proseuxomai de kai tô noi: psalô tô pneumati, psalô de kai tô noi), » indique on ne peut plus clairement que l'esprit en question est l'esprit de celui qui prie, d'où « Que faire donc? Je prierai par mon esprit, mais aussi par mon intelligence, je chanterai par mon esprit, mais aussi par mon intelligence » est une bonne traduction du verset 15.  C'est la compréhension de R. C. H. Lenski.[1]  Gordon Fee pourtant croit que l'absence de l'article en pneuma démontre que la personne est poussée par l'Esprit de parler en langue,[2] seulement l'absence d'article accentue la qualité ou les caractéristiques,[3] ou selon Charles Hodges, la personne est en train de faire usage de son don spirituel imparti par le Seigneur.[4]  Ou simplement, il signifierait que la personne est en extase[5] ou s'exprime sans que son esprit soit engagé dans le processus.[6]


Contexte de 1 Corinthiens 14

James D. G. Dunn, conclut de l’histoire des religions a suffisamment montré que le phénomène charismatique n’était pas exclusif.  C’était une qualité bien enraciné dans plusieurs cultes primitifs.  Le culte Dionysiaque était qualifié de démentiel dans l’ancienne Grèce du temps de Paul.  Il est normal de croire que certains corinthiens, nouvellement converti, voulait inclure dans le culte divin, leur pratique, qu’il trouvait justifier.  L’adoration, sans contrôle, soit disant,  « spirituel» qui signifiait s’abandonner à une forme de folie est ce que Paul combat dans chapitre.  Cela, n’a cependant rien à voir avec les gnostiques, qui sont plus élaborés et philosophique que désordonnés.[7]


Structure et traduction de 1 Corinthiens 14:

                                                                                                                               
ho prophêteuôn
lalôn glôssê
a- Est plus désirable qu'autre chose (mallon, v. 1b)
c-au contraire, celui qui prophétise, parle aux hommes [par quoi?], les édifie, les exhorte, les console (v. 3)
e- celui qui prophétise édifie l'église (v. 4b)
, mais encore plus (mallon) que vous prophétisiez, car celui qui prophétise est plus grand que (v.5b)




 b- raison no. 1 5(gar) : ne parle pas aux hommes, mais à dieu, sous raison no. 1a (gar): car personne ne le comprend, et c'est par l'esprit qu'il dit des mystères (en son esprit v. 2)
d- celui qui parle au moyen d'une langue (sing.) s'édifie lui-même (v. 4a)
f- Je désire que vous parliez tous par le moyen des langues (plur., v. 5a). . .
celui qui parle en langue, à moins que ce dernier ne traduise pour que l'Eglise en reçoive de l'édification (v. 5c).
[Appel no.1] Et Maintenant frères, si je viens à vous parlant au moyen des langues (plur.), de qu'elle utilité vous serais-je, si je parlais non par l'intermédiaire de révélation, ou par l'intermédiaire de la connaissance, ou par l'intermédiaire de la prophétie, ou par l'intermédiaire de l’enseignement ? (v. 6) ex. de paul

 Si des choses inanimés émettant un son, que ce soit une flûte, une cithare, n'émettent pas des sons différents, comment reconnaîtra-t-on celui qui joue de la flute ou de la harpe ? (v. 7)
Et si une trompette émet un son indistinct, qui se préparera au combat ? (v. 8)
Et vous de même, si par la langue (organe du discours) vous n'émettez pas une parole distincte, comment comprendra t'on ce qui est dit, car c'est en l'air que vous parlez (v. 9).
S'il arrive qu'un si grand nombre de langues (phônôn) diverse existe dans le monde, mais aucune n'est muette (sans sons).
(v. 10)
Si donc je ne connais pas le sens de la langue (phônes), je serai un barbare pour celui qui parle, et celui qui parle sera un barbare pour moi (V. 11)
[appel no. 2]- Et vous de même, parce que vous êtes zélés vous les choses spirituels, que ce soit pour l'édification de l'Eglise que vous désirez à en avoir en abondance (v. 12)
Pour cette raison, que celui qui parle en langue prie afin qu'il puisse traduire (v. 13)
[gar pourquoi] conclusion
Parce que si je prie par l'intermédiaire d'une langue (singl.), mon esprit prie, mais mon intelligence est infructueuse (v. 14)
[Dilemme du parler en langue (singulier)]
Que faire donc? je prierai au moyen de l'esprit, et mais je prierai aussi au moyen de mon intelligence, je psalmodierai au moyen de mon esprit, et mais aussi au moyen de mon intelligence. (v. 15)
Si lorsque tu bénis par l'Esprit (compris au moyen de, bien sûr), comment celui qui n'est pas de la communauté dira-t-il amen à ta bénédiction, puisqu'il ne sait pas ce tu dis? (v.16)
mais d'une part, tu rends de bonne action de grâce, mais l'autre n'en est pas édifié ? (plus grand pb du passage) (v. 17)
Je bénis Dieu, de ce que, plus que vous tous, je parles au moyen des langues (plur., v. 18)
[alla, contraste] Mais dans l'Eglise, je désire dire cinq parole au moyen de mon intelligence, pour instruire les autres, plutôt que dix mille parole en une langue (expérience Corinthiennes 5/10000 = 0,00005 en valeur à l'usage de Paul, par conséquent vraiment nulle et inutile) v. 19
[Appel no. 3]
frère, ne devenez pas des enfants en ce qui concerne votre compréhension/intelligence, mais soyez des enfants (innocent, pur) pour la malice, mais pour ce qui est perspicace, devenez mature (v. 20)
Dans la loi, il est écrit que c'est par ceux qui parlent d'autres langues et par d'autres lèvres que je parlerai à ce peuple çi, et même ainsi, ils ne m’écouteront pas, dit le Seigneur (v. 21)
Par conséquent, les langues (plur) sont un signe, non pour ceux qui croient, mais pour les incroyants ; mais la prophétie, est non pour les incroyants, mais pour les croyants (V.22):
Si donc dans une pleine assemblée de l'église et que tous parlent en utilisant des langues, et que viennent un non membre ou un incroyant, ne dira-t-il pas que vous êtes en état de démence ? (v. 23)
mais si tous prophétisent, et que vienne quelqu'un d'incroyant, il est convaincu par tous, jugé par tous (v. 24)
Les secrets de son cœur est dévoilés, et se jetant face contre terre, il adorera Dieu, et publiera que Dieu est réellement au milieu de vous (v. 25)
En conséquence/Que faire donc, frère ? lorsque vous êtes assemblés, chacun a une psalmodie, un enseignement, une révélation, une langue (sing), une traduction, que tout soit pour l'édification. (v. 26)
Si quelqu'un parle au moyen d'une langue, que ce soit deux ou trois tout au plus, et chacun à part, et que quelqu'un d'autre interprète (v. 27)
S'il n y a pas d'interprète, que l'on se taise dans l'église, mais qu'il parle à soi-même et à Dieu. (v. 28)
mais pour les prophètes, que deux ou trois parlent ; et que les autres évaluent. (v. 29)
Mais si quelqu'un d'autre, qui est assis, veut faire uen révélation, que le premier se taise. (v. 30)
car, vous pouvez tous prophétiser un après l'autre, afin que tous puissent apprendre et être exhortés. (v. 31).
Les esprits des prophètes sont soumis aux prophètes (v. 32);
car Dieu n'est pas un Dieu de trouble, mais de paix, comme dans toutes les églises des saints. (v. 33)
Que les femmes se taisent dans les églises car il ne leur est pas permis de parler, mais qu'elles soient soumises, selon ce que le dit la loi (v. 34; Gen 3:16) - Mais si elles veulent s'instruirent sur quoique ce soit, qu’elles demandent à leur propre mari à la maison ; car il est scandaleux pour une femme de parler dans une assemblée. (v. 35)
Ou est-ce que de chez vous que la parole de Dieu est sortie? ou bien est ce à vous seules qu'elle soit parvenue ? (v.36)
Si quelqu'un s'estime être prophète, o spirituel, qu'il reconnaisse que ce que je vous est écris est un commandement du Seigneur (v. 37)
Mais, s'il ignore, c'est qu'il est ignoré (v. 38)
Pour cette raison, mes frères, soyez zélés à prophétiser et n'empêcher pas à ceux qui parler au moyens des langues (plur.) d'en parler (v. 39)
Mais que tout se passe dans la décence et l'ordre.



                Paul, au v. 20 qualifie les pratiquants du parler en langue (sing.) de puéril et d'enfantin tous ce qui s'y prêtent.  Par cet usage de la langue que Paul met singulier, les Corinthiens montrait leur immaturité.  Utiliser un don spirituel pour soi, n'était autre chose que de l'égoïsme spirituel.  Par conséquent, la phrase,  Paidia ginesthe tais phresin alla tê kakia nêpiazete, tais de phresin teleioi ginesthe est une une antithèse.  La prophétie fait partie de phrenes (perspicacité, rationalité, pensée bien murie) en tant qu’opposé à la langue (sing.) qui ne se sert pas de la pensée rationnelle (cf. vv. 6ff, 14,18).  De même que l'immaturité est opposée à la maturité.  En Grec, phren/phrenes indique une profonde réflexion interne, et en même temps, cette mûre réflexion, s'oppose à un émotionalisme infructueux. (cf. Homer Il. i.193; Aristotle PA iii.10.672b). G. Bertram, TDNT IX, 220-35.  [3:438] .  Au verset 23, Paul use d'un autre mot fort, maimomai, "devenir fou," "délirer," "divaguer" comme quelqu'un qui déchainé, est hors de sens.  C'est une rhétorique assez forte cependant, mais jamais mise en exergue par des interprètes. 
            Les non-initiés, voyant le culte irrationnel, pourrait comparer l'église de Dieu, à une assemblée cultuelle à mystères.  Le terme accentue non seulement l'irrationalité, mais la possession par quelque chose de diffèrent, comme des démons par exemple aux yeux de celui qui ne comprend pas (Jean 10:20).  Dans tous les cas, la prophétie est toujours positive et souhaitable par Paul tout au long de ce chapitre 14.  C'est étrange qu'on ait plus écrit sur ce que Paul déconseillait que sur ce qu'il renforçait.  Par ailleurs, tandis qu'une assemblée de ceux qui parlant en langue (sing.) est perçue comme délirante, or une assemblée de prophète parlant en même temps, ne crée pas le même effet, parce que, il y a une possibilité de vérifier la véracité de leur prophétie.
L'adverbe ontôs "vraiment," "réellement," ou "en réalité" (Mc 11:32) aide, avec un non, à attribuer une marque d'authenticité, où réalité à quelque chose.  Parce que, le calme et respect démontre la présence et la dignité divine.  Ce que le parlée en langue (singl.) ne fait pas, bien au contraire, le culte ressemble à de la démence ou autre pratique schizophréniques.  L'histoire à montrer, les abus du parler en langue, cela ressemblait plus à de la folie qu'à autre chose.  D'ailleurs, plusieurs personnes ayant fait l'expérience du parler en langue, se sont retrouvé dans les asiles psychiatriques.  Plus tard, les théologiens, et autre érudits ont arrondis les angles, mais n'en déplaise, que le mouvement n'est pas partie de l'écriture à la pratique, mais du sens contraire.  Cependant, il est bon de reconnaître que sous d’énormes critiques, certains pratiquants du parler en langues ont commencé à se faire une théologie plus solide concernant le phénomène.
Paul continue, par un autre style dans 14 :26-36, 39-40 à articuler une adoration détaillé, et à la fin, il s’appuiera sur l’autorité divine qui lui est imparti et sur l’autorité de l’Eglise chrétienne ailleurs pour ceux qui voudrait aller à l’encontre de ses conseils.  A nouveau, joint aux cinq pratiques possibles dans une assemblée : (1) psalmodie, (2) enseignement (14 :15), (3) révélation (14 :6), utilisations des langues et leurs traductions (14 :13), ces langues sont dans son esprit, des langues humaines, parlée dont Paul s’en servait pour apporter l’évangile.  Il n’est pas certains, ici, que les Corinthiens pratiquaient le même don, car leurs dons, servait à l’édification personnelle, alors que Paul encourage l’édification de l’église.
Au début, il a utilisé deux arguments : (1) argument de la confusion au v. 9, et (2) argument de la nature au v. 10 et 11.  Encore plus, l’argument, ma foi qui me semble décisif contre la langue (sing) se trouve au v. 19, «  Mais dans l'Eglise, je désire dire cinq parole au moyen de mon intelligence, pour instruire les autres, plutôt que dix mille parole en une langue » sur le plan mathématique employé, 5/10.000, Paul qualifie l’expérience Corinthiennes de l’usage de la langue, amène à une réponse de l’ordre de 0,00005, à savoir quasiment nulle et hors de place.   Avec une telle proportion, je me demande pourquoi tant de débats sur la question que Paul à clos il y a plus de deux millénaires ?  Le verset 23, lit dans son sens opposé au verset 24 tend à dire, que la pratique indécente du don de langue démontrait l’absence de Dieu dans ce genre de culte infructueux.  La seule raison pour laquelle un don devrait être utilisé, est non pas l’édification personnelle, mais celle de l’église de Dieu (cf. v. 12).



Conclusion
Conclusion.  Paul commença avec la prophétie et la langue au singulier, mais il termine par la prophétie et la communication aux moyens des langues.  Il semble qu’à la lecture des opposés langue (sing) et langues (plur.) dans le texte qui, à chaque fois, connectés à Paul, que les dons de langues (plur.) qu’il pratiquait dans ses missions chrétiennes est la seule alternative qui ressort de ce texte en ce qui concerne l’usage de la langue dans l’église.  Cependant, et curieusement, Paul conseille fortement, bien plus, et au-delà des langues de rechercher le don spirituel de la prophétie, pour son avantage et son aspect décent.





[1]R. C. H. Lenski, The Interpretation of St. Paul’s First and Second Epistles to the Corinthians (Minneapolis: Augsburg, 1963), 592.
[2](Fee, Gordon D. The First Epistle to the Corinthians. The New International Commentary on the New Testament, edited by F. F. Bruce. Grand Rapids: Eerdmans, 1987.)
[3]David Alan Black, Learn to Read New Testament Greek, 27 :
[4]Hodge, Charles. An Exposition of the First Epistle to the Corinthians. Thornapple Commentaries. 1857. Reprint. Grand Rapids: Baker, 1980.
[5]Robertson, Archibald, and Alford Plummer. A Critical and Exegetical Commentary on the First Epistle of St Paul to the Corinthians. 2d ed. The International Critical Commentary, ed. S. R. Driver, A. Plummer, and C. A. Briggs. 1914. Reprint. Edinburgh: T. & T. Clark, 1971), 315
[6]Findlay, G. G. St. Paul’s First Epistle to the Corinthians, In the Expositor’s Greek Testament, ed. W. Robertson Nicoll, vol. 2 (1900; repr. Grand Rapids: Eerdmans, 1970), 320; C. K. Barrett, A Commentary on the First Epistle to the Corinthians, Harper‘s New Testament Commentaries, edited by Henry Chadwick (New York: Harper & Row, 1968), 320; Simon J. Kistemaker, Exposition of the First Epistle to the Corinthians (New Testament Commentary. Grand Rapids: Baker, 1986), 490.
[7]James D. G. Dunn, 1 Corinthians (London; New York: T&T Clark, 1999) ;80.

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