Le sixième fléau conduit au
séchage symbolique de l’Euphrate et le peuple désabusé à Babylone durant les
temps de la fin. Le grand tremblement de terre (Apoc 16 :18,19) signe que
l’unité de Babylone, qui se divise en trois parties, a pris fin durant la
septième plaie équivaut à la chute politique de Babylone. Apocalypse 17 et 18 explique
comment cette chute aura lieu, sa disparition avec le système religieux
pervertie qui à séduit le monde entier (Apoc 17 :1-11).
Babylone l’impudique
Une femme dans la Bible, étant le
symbole du peuple de Dieu, une prostituée représente une épouse/église apostâtes
et idolâtre, qui est Babylone (Apoc 17 :5). Elle est comme sont antitype
de l’Ancien Testament, qui s’appuyait sur l’Euphrate, Babylone du temps de la
fin s’appuiera aussi sur les masses pour appliquer sa politique symbolisé par
des « grandes eaux » (Jer 51 :13; Apoc 17:1). Les deux groupes
impliqués dans une relation idolâtrique avec la bête sont : (a) les rois
de la terre, les leaders des pouvoirs politiques (cf. Ésa 1 :21 ; Jér 3 :1-10),
qui est l’union de l’église et de l’état, et (b) le deuxième groupe est les
habitants de la terre, les masses gouvernées, qui se sont spirituellement ivres
du vin de la fornication de Babylone (faux enseignements et pratiques de
Babylone, ex. homosexualité, bestialité, etc.). Seul un reste fidèle ne se
pervertira pas à la fin des temps en ne suivant pas le sentiment populaire
(Exod 23 :2a ; Ps 1 :1 ; Job 31 :34).
La prostituée montée sur la bête écarlate (Apoc 17 :3)
La prostituée que Jean aperçoit assisse
sur de nombreuses eaux et qui est montée sur une bête écarlate représente une
entité religieuse s’appuyant sur le pouvoir politique et laïc à la fin des
temps comme au début de l’histoire où les deux ne faisaient qu’un. Cette
prostituée aura la domination sur les pouvoirs laïques et politiques.
La prophétie nous dépeint la
prostituée comme ayant la mise d’une prostituée (Prov 7 :10 ; 2 Rois
9 :30 ; Jer 4 :30). C’est son extravagance et ornement
qu’accentue sa capacité de séduction. La contrefaçon cardinale est rouge sang pour indiquer le caractère
oppressif de ce système religieux. L’inquisition, dit Alberto R. Rivera, « a fait plus de
50 millions de morts. sur les bûchers,
dans les prisons, aux galères ou sous les coups. » Les crimes du Vatican, p. 185. Il dit aussi, « l’inquisition
ressuscitera, j’en suis convaincu. » (p. 60)
C’est par l’apparence de la
vérité que le vin impudique de la prostituée est servi et est symbolisée par
les mensonges de ce système qui séduit un monde égaré.
L’identification de la bête écarlate
La bête écarlate qui a été, qui
n’est pas, et qui va monter de l’abîme à la perdition, est la phrase tripartite
qui est la contrefaçon de Yahweh—« qui est, qui était et qui vient »
(Apoc 1 :4 ; 4 :8) et qui décrit trois étapes de l’existence de
la bête : (a) la bête était ou son existence passée pendant 1260 ans (b)
n’est pas ou sa blessure mortelle ou phase de non-existence depuis 1798, et (c)
enfin l’époque de la fin où sa blessure mortelle est guérit pour redevenir une
puissance mondiale.
Les sept têtes de la bête (Apoc 17 :9-11)
L’ange explique que « les sept têtes sont sept montagnes, sur lesquelles la
femme est assise. (Rev. 17:9 NEG)» indique d’abord les sept collines (oroi) qui entourent la ville de Rome
avec 1 285 km2 (Palatin, capitolin, Quirinal, Caelian, l’Aventin, Viminal,
et Esquilin). Mais aussi à une notion de sept rois successifs qui ont dominé le
monde—Egypte, Assyrie, Babylone, Medo-Perse, et la Grèce.
Le royaume qui « est » est l’Empire
romain du temps de Jean. Le septième royaume qui « n’est pas encore
venu » est la bête d’Apocalypse 13 ou la papauté rétablie dans sa
puissance. La huitième tête est séquentiellement la septième qui a reçu une
blessure mortelle, mais cette fois-ci sur une bête écarlate (EDS, p. 87). C’est
pourquoi cette bête écarlate est une huitième puissance mondiale, quoiqu’elle
soit l’une des sept têtes.
Le jugement de Babylone
Concernant les dix rois, ils sont une confédération
politique éphémère qui apparaîtra juste avant la fin des temps pour soutenir la
prostituée (cf. Apoc 17 :12-17 ; 16 :12-16). Ces dix cornes ou
les nations issues des nations divisées de l’Europe vont combattre la
prostituée en la rendant déserte et nue à cause de l’impuissance de Babylone à
les protéger contre les fléaux (cf. Jer 4 :30). Mais avant la destruction de Babylone par le feu, Dieu
demande au peuple « Sortez d’elle mon peuple » (Apoc 18 :4).
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