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THEOLOGIE DES FUNERAILLES



Introduction
L’église moderne sur la pratique des funérailles, ces derniers temps, ne découle pas vraiment d’une enquête des Sainte Ecritures. En effet, de l’usage et de la relation qu’à un mort avec la vie, la nature moderne ne fait généralement pas attention sur ce que les écritures peuvent enseigner. En dépit du fait que plusieurs personnes demeurent dubitatives sur le fait que le cercueil, dernier habitacle d’une personne décédée, puisse être amené au sein d’un lieu de culte. Les dirigeants des églises s’imposent de fait, de par leur autorité, à introduire cette nouvelle culture. Généralement, l’Église catholique avait déjà avancé dans ce sens avec les messes de requiem, mais dans le monde protestant, les adventistes commencent de plus en plus à ne plus essayer d’interroger leurs pratiques funéraires par la Bible. La Bible pour plusieurs est silencieuse sur la question et nous pouvons donc culturellement régler la question de lieu en lieu.
Pour plusieurs, le lieu de culte demeure le meilleur endroit de recueillement spirituel, surtout en temps d’épreuve. Ce cadre propice peut regrouper plusieurs personnes pour les cérémonies religieuses. Et par ailleurs, Dieu lisant les intentions se portera en juge plus tard, car les Saintes Écritures ne sont pas trop claires sur le traitement d’un corps de mort. Comment comprendre la relation qu’a un mort avec la vie et l’adoration ? Si un nombre de textes semble impliquer que Dieu a le pouvoir de ramener les morts du séjour des morts (cf. Ps 30 :2-4 ; 2 Sam 2 :6-7 ; Jonas 2 :6-7), c’est même une des qualités qui le distingue des faux dieux : « ... Je fais vivre et je fais mourir, » (Deut. 32:39 LSG)
Que peuvent bien nous dire les Saintes Ecritures sur le traitement du corps lors des funérailles? Comment devrions nous considérer l’aspect spirituel durant les funérailles ? La Bible a certainement certaines informations théologiques à nous donner pour accompagner le peuple de Dieu dans cette épreuve douloureuse qu’est la mort. Que peuvent bien nous dire les Saintes Ecritures sur le traitement du corps lors des funérailles? Comment devrions nous considérer l’aspect spiritual durant les funérailles? La Bible a certainement certaines informations théologiques à nous donner pour accompagner le peuple de Dieu dans cette épreuve douloureuse, qu’est la mort.
La Bible n’est pas silencieuse sur la mort, 524 versets de la Bible parlent de la mort en tout 570 fois (si l’on pousse encore 935 fois un lien avec la mort comme morte, mortel, mortelle etc) et 57 versets parlent de deuil au moins 62 fois

Etiologie de la mort
Les cercueils n’étaient vraiment pas en usage en Israël ; L’Ancien Testament comme le Nouveau gardent le silence. Le cadavre était enveloppé d’un linceul, était transporté sur une civière ou bière ouverte (2 Sam 3 :31 ; Luc 7 :14) qui était déposée à même le sol ou sur la pierre dans un caveau familial au mieux. Du témoignage de la Bible, seul Josèphe selon les coutumes égyptiennes fut placé dans un cercueil (Gen 50 :26). Ni Jésus, ni Lazare n’ont usité un cercueil mais de linceul, ou étoffe de lin (la plus fine et couteuse qui soit) dans laquelle était enveloppé leur corps appelé sindon (Matt 27 :59 ; Marc 15 :46 ; Luc 23 :53).
Concernant la mort, l’un des rites, le plus important, fut l’enterrement du corps qui devait scrupuleusement être suivi (2 Sam 1 :11-27 ; 3 :31 ; Jer 16 :1-9 ; Ezech 24 :15-17) ; malheur à qui une sépulture fut refusée (2 Rois 9 :16 ; Jer 8 :1-3 ; Ésa 14 :19). Le jugement divin contre une personne coupable pouvait se représenter précisément par une courte vie, l’absence de progéniture, et un corps abandonné aux bêtes sauvages. La procession funéraire et dans le procédé du deuil, la musique était requise (2 Sam 3 :32-34 ; Juges 11 :40). Des chalumeaux étaient généralement associés aux funérailles (cf. Jer 48 :36 et Matt 9 :23).
Des épices, généralement pulvérisés et mélangés avec de l’huile étaient utilisés en connexion des funérailles. On l’appliquait aux corps (Luc 23 :56 ; 24 :1 ; Jean 12 :3-7) ou l’utilisait pour masquer l’odeur du bûcher des funérailles (1 Chron 16 :14). Dans l’Ancien Israël, la douleur spontanée faisait partie du rite funéraire (cf. Matt 11 :17), et des pleureuses professionnelles chantaient des psaumes et délivraient des eulogies complexes concernant le mort (2 Chron 35 :25 ; Jer 9 :17-22). Mais le fait que pour le christianisme, l’espérance va au-delà de la tombe, les funérailles chrétiennes doivent prendre en compte cet aspect de la résurrection pour la vie éternelle. Par conséquent, une période de lamentations peut être observée, mais les chants joyeux doivent prendre le relais pour justement cette espérance du retour du décédé à la fin des temps. Aucun prophète, ni homme et femme de Dieu, dans la Bible, n’a jamais été amené dans un lieu de culte.



Le fait que lorsque Jésus toucha la bière du jeune décédé dans Luc 7 :11-17, et qu’il ne suivit point la procédure lévitique de purification indique que lorsque la vie rencontre la mort il n’y a point de besoin de se purifier. Le culte des morts peut s’apparenter aux funérailles, voire même la vénération des ancêtres ou leur déification. Lorsqu’un corps est introduit à l’église pour une supposée veillée, demeure controversée, car plusieurs personnes ne sentent pas cette pratique conforme aux textes de la Bible. Plusieurs responsables, surtout, parlent d’évangélisation durant ces moments, quoiqu’aucun témoignage n’a jamais été donné dans ce sens. Il n’y a en principe aucune chose comme une adoration à l’occasion d’un mort, mais plutôt un rassemblement social, un repas funéraire et des expressions de griefs pour le mort.
Théologie de la mort
Le deuil a toujours eu un caractère social : «Mieux vaut aller dans une maison de deuil que d'aller dans une maison de festin; car c'est là, la fin de tout homme, et celui qui vit prend la chose à cœur. (Eccl. 7:2 NEG), Car ainsi parle l'Éternel: N'entre pas dans une maison de deuil, N'y va pas pleurer, te lamenter avec eux; Car j'ai retiré à ce peuple ma paix, dit l'Éternel, Ma bonté et ma miséricorde. (Jer. 16:5 LSG) Ils ne feront pas à l'Éternel des libations de vin: Elles ne lui seraient point agréables. Leurs sacrifices seront pour eux comme un pain de deuil; Tous ceux qui en mangeront se rendront impurs; Car leur pain ne sera que pour eux, Il n'entrera point dans la maison de l'Éternel. (Hos. 9:4 LSG) Le pays sera dans le deuil, chaque famille séparément: La famille de la maison de David séparément, et les femmes à part; La famille de la maison de Nathan séparément, et les femmes à part (Zech. 12:12 LSG)»
Amener un corps à l’église c’est ce rendre impur rituellement et c’est faire un usage impur d’un mort (cf. Deut 26 :14, cf. TOB). La mort appelle le deuil des vivants, mais ne devrait avoir qu’un contact partiel avec le temple. Ce que je propose est de mettre à l’extérieur du lieu du culte tandis que les vivants pourraient remercier Dieu pour toujours être en vie et prier le Seigneur d’assurer la résurrection du décédé. Le prophète Esaïe dit, « Ce n'est pas le séjour des morts qui te loue, Ce n'est pas la mort qui te célèbre; Ceux qui sont descendus dans la fosse n'espèrent plus en ta fidélité. (Isa. 38:18 NEG)» et ce thème a été mainte fois repris par les psalmistes : « Psa 115:17 Ce ne sont pas les morts qui célèbrent l' Éternel, Ce n’est aucun de ceux qui descendent dans le lieu du silence; 
Psa 88:10 ( ) Est-ce pour les morts que tu fais des miracles? Les morts se lèvent-ils pour te louer ? Pause. 
Psa 88:11 ( ) Parle t-on de ta bonté dans le sépulcre, De ta fidélité dans l’abîme de perdition?  »
Les prières peuvent être offertes en cas de grave maladie, mais pas dans le cas d’un mort (cf. 2 Chron 32 :24). En effet, les rites funéraires incluent la désolation, le deuil, les pleurs pour le mort que l’on ne peut empêcher à l’occasion (cf. 2 Sam 14 :2). C’est un jour où nul ne doit se réjouir, mais s’affliger et trembler et parfois s’apparente à une période de deuil et de jeûne (cf. Dan 10 :2 ; Néh 1 :4). D’ailleurs Néhémie et Esdras en enseignant le peuple sur le deuil, dirent « Ce jour est consacré à l’Éternel, votre Dieu ; ne soyez pas dans la désolation et dans les larmes » (Néh 8 :9). Pour montrer que l’adoration et la lamentation s’excluent : « De David. Je suis dans la joie quand on me dit: Allons à la maison de l’Éternel! (Ps. 122:1; cf. Ecc 7:2-3; Esd 6:22», car l’essence de la maison de Dieu c’est la joie et l’allégresse tandis que celle d’un deuil c’est la tristesse et les pleurs (cf. Joël 1 :16)

Les morts sont présentés comme de façon permanente hors du contact de Dieu et comme participant dans son activité dans l’histoire des hommes. Même si la mort et la vie furent considérées comme fluides (cf. la résurrection dans 2 Rois 4 :32-37), la communication avec des morts était interdite aux Juifs (Deut 18 :11).  En effet, pour tous les humains, la mort est le but ultime avant la résurrection. Dieu n’a aucun contact avec les morts selon les livres des Psaumes :
Car celui qui meurt n'a plus ton souvenir; Qui te louera dans le séjour des morts? (Ps. 6:5 LSG)
Psa 30:9 ( ) Que gagnes tu à verser mon sang, À me faire descendre dans la fosse? La poussière a-t-elle pour toi des louanges? Raconte t-elle ta fidélité? 
Psa 88:10 ( ) Est-ce pour les morts que tu fais des miracles? Les morts se lèvent ils pour te louer? Pause. 
Psa 115:17 Ce ne sont pas les morts qui célèbrent l Éternel, Ce n’est aucun de ceux qui descendent dans le lieu du silence; 
Isa 38:18 Ce n’est pas le séjour des morts qui te loue, Ce n’est pas la mort qui te célèbre; Ceux qui sont descendus dans la fosse n’espèrent plus en ta fidélité. 
Ecc 9:10 Tout ce que ta main trouve à faire avec ta force, fais le; car il n y a ni oeuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le séjour des morts, où tu vas. 

Adorer les morts était une pratique connue parmi les nations environnantes à Israël. Nous devrions prendre des distances avec tout ce qui un jour peut prêter à confusion. L’on peut se dire que c’est un problème mineur, mais le Seigneur à toujours exiger que son peuple marche selon ses ordonnances, observer et suivre tous ses commandements afin qu’il réside au milieu de son peuple (1 Rois 6 :12-13). On aurait, après avoir détaché Jésus de la croix, mis dans un temple ou dans un lieu de prière et ensuite on l’aurait proprement enterré. Mais rien de cela n’a été fait. Quelles leçons en tirer ? Luc nous enseigne que « celui qui est fidèle dans moindres choses l’est aussi dans les grandes, et celui qui est injuste dans les moindres l’est aussi dans les grandes. » (Luc 16 :10) La fidélité n’est pas un accident, il survient lorsque l’on fait face à une difficulté théologique, c’est dans les petites choses que l’on aperçoit un peuple, son honnêteté devant la parole. La fidélité apparaît dans les détails, la vie est unitaire. De tous les rites de deuil, l’adoration n’en fait pas partie (Gen 37 :34 ; Exod 33 :4 ; Nomb 14 :39 ; 1 Sam 6 :19 ; 15 :35 ; 16 :1 ; 2 Sam 13 :37 ; 14 :2 ; 19 :2 ; Ezéch 7 :12,27 ; Daniel 10 :2 ; Esd 10 :6 ; Néh 1 :4 ; 8 :9 ; 1 Chron 7 :22 ; 2 Chron 35 :24 ; Esa 66 :10 ; ). Le deuil s’oppose à la célébration et à la joie de la fête (Jer 31 :13 ; Amos 8 :10 ; Esth 9 :22) et les cérémonies de deuil étaient publiques dans les maisons et s’ensuivait une procession pour l’enterrement après des jours prescrits (cf. Gen 50 :11 ; Amos 5 :16 Lam 5 :15 ; Esth 4 :3 ; Gen 27 :41 ; Deut 34 :8). La mort en elle même permet à tous les vivants de prendre la chose à cœur (Eccl 7 :2b).
Funérailles
L’ensemble des cérémonies solennelles accomplies pour rendre les derniers devoirs à la dépouille d’un décédé a toujours été un dernier honneur pour les enfants de Dieu. Par exemple, Luc nous informe du cas d’Etienne : « Des hommes pieux ensevelirent Étienne et firent sur lui de belles funérailles. » (Acts 8:2 TOB). Ce dernier devoir dans le deuil de l’ensevelissement d’une personne est un devoir sacré, parce que même dans le cas d’un condamné à mort ni aucun cadavre ne devait être traité sans funérailles (cf. Deut 21:23; Ezech 39:14). Ne pas être enterré était perçu comme une malédiction que même les ennemis ne devaient pas subir (cf. 1 Rois 14:11; 1 Sam 17:44,46).
Le déroulement des funérailles était très simple. Immédiatement après le constat de la mort, on ferme les yeux du décédé en l’embrassant (Gen 46 :4 ; 50 :1) et s’ensuit la toilette. Si le mort était un soldat—ainsi le roi gardait son diadème, le guerrier son attirail et son épée ou le prophète à son manteau (cf. 1 Sam 28 :14 ; Ezech 32 :27) ; les mêmes coutumes n’évoluèrent pas trop, car le cadavre après avoir été lavé, parfumé par des aromates était enveloppé dans un linceul et un suaire recouvrait la tête et les pieds tandis que les mains étaient entourées de bandelettes (Actes 9 :37 ; Marc 16 :1 ; Luc 24 :1 ; Jean 12 :7 ; 19 :40 ; Matt 27 :59 ; Marc 15 :46 ; Luc 23 :53 ; Jean 19 :40 ; 11 :44 ; 20 :7). Le mort couché sur un lit ouvert était placé au milieu de l’unique chambre de la maison ou (Actes 9 :37-39), de préférence, dans la chambre haute qui était construite sur la terrasse, où les parents, amis et visiteurs et connaissances du défunt venaient pleurer et manifester leur amour dans des manifestations bruyantes. C’était la plus haute chambre de la maison qui servait aussi de grenier où demeuraient les femmes. Cette pièce importante de la partie supérieure était généralement faite sur un toit plat, car en orient, c’était un endroit pour se reposer, méditer, prier ( 1 Rois 17 :19-23 ; Actes 1 :13 ; 20 :8).
Pas plus d’heures ne passaient car l’embaumement n’était pas aussi performant que celui d’Égypte ; et le climat en Palestine ne permettait pas un plus long délai—le cadavre était enveloppé, conduit au sépulcre en le portant sur une litière ou une bière (soros, « cercueil » [Luc 7:12; 5:6]; mittâh, « lit, cerceuil» [2 Sam 3:31; 2 Rois 13:21]). Le cortège dépendait du statut du défunt ou de sa famille ; des pleureuses professionnelles et des joueurs de harpes accompagnaient généralement le cortège. Pour des rois ou d’autres grands personnages, on brûlait généralement des parfums considérables autour de la tombe en grande quantité (2 Chron 16 :14 ; 21 :19 ; Jer 34 :5).
De toutes les formes de rites bibliques, il est important de noter qu’aucune cérémonie religieuse n’était à l’honneur lors des funérailles. Les affligés jeunaient jusqu’au coucher du soleil ; à ce moment, des amis ou voisins leur apportaient de quoi manger, même si les aliments de la maison mortuaires étaient impurs (Nomb 19 :4 ; Os 9 :4), en les pressant à se nourrir (2 Sam 3 :35 ; Jer 16 :7 ; Ezech 24 :17). Israël évitait tout ce qui pouvait se confondre au culte des morts. C’est pourquoi, tout ce qui avait trait aux morts, le deuil s’achève par un rite de purification (Nomb 31 :19). Une affliction exagérée ne sied pas au chrétien, à cause de l’espérance due à la victoire qu’à acquise Jésus sur la mort (1 Thess 4 :13)

Conclusion
Celui qui accepte le véritable principe de fidélité se fera un point de conscience, de scrupuleusement manifester de l’obéissance dans les moindres choses ; marcher dans la justice avec le Seigneur implique d’avoir l’habitude de ne pas faire quelque chose un temps soit peu, qui ne cadre pas avec la Parole de Dieu. Madame White, dit : « Que les enfants de Dieu n'oublient jamais que dans toutes leurs transactions ils sont mis à l'épreuve, pesés dans la balance du sanctuaire » (Témoignages pour l’église, 1 :585)
« Une obéissance fidèle et constante aux paroles du Christ rend les hommes purs en pensées, déterminés dans leurs desseins, et fidèles en toutes circonstances. » (Levez les yeux en haut, 121)

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