Cancer métastatique
En médecine, on
parle de «cancer métastatique» ou de « carcinomatose généralisée. » C'est le
terme utilisé par les médecins lorsqu'une tumeur s'est propagée au-delà de son
point d'origine et dans tout le corps. Le patient est considéré comme non apte
à la chirurgie. Et bien que les radiations et autres mesures palliatives
puissent la retarder, le résultat est inévitable. Il n'y a pas de remède connu
à ce stade.
Introduction
Le royaume de Dieu était annoncé comme une réalité par Jésus
ainsi que pour ses disciples (cf. Matt 10 :5-8). Mais ce royaume revêtait
dans l’enseignement du Christ, un genre différent lorsqu’il dit mon royaume n’est pas de monde (Jn
18 :36), quoiqu’il ne fût point encore pleinement manifesté dans sa
plénitude. Ce royaume inauguré par son incarnation, son ministère, sa mort et
sa résurrection, devrait définitivement remplacer le royaume de ce monde et
amener le parfait règne de Dieu.
Par définition, tous ceux qui attendent cette merveilleuse
espérance sont un peuple de l’attente. Mais cette espérance, quoique centrée vers
l’avenir, doit nécessairement transformer notre vécu durant l’attente. Vivre
dans le présent comme dans le futur est la preuve que nous vivons pour ce monde
à venir.
Jusqu'à quand, Seigneur
La Bible montre un peuple de Dieu anxieux pour
l’intervention divine. Dieu a sauvé plusieurs fois son peuple, mais toutes ses
délivrances étaient de courte durée ; ils préfiguraient néanmoins la
délivrance finale où Dieu mettrait un terme au mal et il n’y aura plus
d’opprimés. Cette tension entre ce qui est à venir et ce qui est à souhaiter
est parfois vécue comme une torture lorsque comme Habacuc on vit dans un monde
où l’injustice règne au sein du peuple de Dieu (Hab 1-2 ; Zach
1 :12 ; Ps 9’ :3-7). Le cri de ralliement de plusieurs est jusqu’à quand ?
Une certaine espérance
Le problème de la religion est que souvent les croyants
n’ont pas d’impact dans la vie présente au bénéfice d’une vie meilleure dans
l’au-delà. Mais cette fuite sanctifiée ne fait pas justice au message du
Seigneur. Le kosmos est l’endroit où
se déroule la rédemption des hommes et ses croyants doivent assouplir autour
d’eux l’injustice, la douleur ou le chagrin avant l’éradication finale (cf.
Matt 24 :22). Finalement, la vue de l’avenir qui n’influence pas notre
présent n’est pas basée sur les promesses de Dieu. L’espérance de la promesse
du retour pousse à un engagement dynamique pour faire la différence sur cette
terre.
L’espérance de la résurrection
Comme nous l’avons vu,
l’espérance chrétienne dans le retour de Jésus ne se limite pas à l’attente
d’un avenir radieux. Les premiers croyants avaient une réalité tangible à la
promesse de son retour. Si Christ n’est
pas ressuscité, votre foi est vaine (1 Cor 15 :17). La résurrection de
Jésus fut encourageante pour regarder à l’avenir. Libérés du pouvoir de la peur
de la mort, les premiers chrétiens vivaient et partageaient courageusement au
nom de Jésus la foi de changer le monde (Actes 2 :1-4 ; 1 Cor
15 :30-31).
L’espérance du Jugement
Mais que faire avec l’impuissance de changer la souffrance,
l’oppression et la tragédie autour de nous ? (Ecc 8 :14) Est-ce
inexorable que l’injustice doit régner même là où on est supposé voir le règne
de la justice ? Non, sans espoir de jugement, sans espoir que les choses
s’arrangent, notre monde serait en effet un monde absurde. Tout autour de nous
coure vers un but, Dieu va amener toute chose en jugement et cela fait partie
de son plan. Nous verrons très bientôt la justice parfaite de Dieu et
nous régnerons pleinement avec Dieu. Plusieurs ne rentreront pas dans le plan
de Dieu puisqu’ils ont œuvré avec l’ennemi même au sein de la maison du
Seigneur.
Plus de larmes ni de douleur
Le dernier livre de la Bible ferme avec une promesse
extraordinaire de restauration (Apoc 21 :1-5 ; 22 :1-5). Mais
imaginer un tel monde en partant du nôtre plein de péché est assez difficile.
C’est pourquoi la description dans Apocalypse précise qu’il essuiera toute larme de leurs yeux (21 :4) pour les élus
et décrit l’arbre de vie comme les
feuilles de l’arbre sont pour la guérison des nations (22 :2). Tout ceci
focalise sur la condition de souffrance humaine la souffrance et la maladie qui
sera éradiquée. Nous pouvons déjà nous préparer à cette grande délivrance en
faisant sur terre le peu que nous pouvons pour soulager autour de nous selon
nos moyens la souffrance. Ceci montrera certainement notre amour et notre
abnégation.
Conclusion
Sur terre tandis que la grande controverse se poursuit entre
Christ et Satan, nous pouvons avoir une vie de joie en soulageant autour de
nous ceux qui sont dans le besoin. Dieu ne permettra cependant pas que le mal
dure indéfiniment il revienne chercher les élus et guérir le mal, l’injustice
et créera un monde nouveau.
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